C'est avec beaucoup de plaisir que j'ai lu, ce matin, l'élogieux billet qu'a écrit sur son blog Nicolas Gros-Verheyde au sujet de mon dernier ouvrage, "L'OTAN au 21ème siècle". Que des spécialistes reconnus en disent du bien, cela fait incontestabement plaisir....
Je reproduis ci-dessous ce qu'il en dit :
Quant j’ai reçu cet ouvrage, je me suis : ouille, ouille. C’est bien épais, 560 pages. Et cela semble bien sérieux. Alors je l’ai ouvert à un sujet d’actualité : « Europe et Otan, chronique d’une concurrence ». Et j’ai été tout de suite séduit. Ca se lit facilement. Professeur à Sciences Po Paris, Olivier Kempf a gardé de ses cours, cette volonté pédagogique d’expliquer mais aussi de passionner, de fidéliser ses lecteurs. Et on peut picorer dans les différents chapitres
Rien se perd… De « l’histoire de l’OTAN » au présent et aux défis futurs, on prend ainsi connaissance d’une organisation complexe, à l’histoire riche et où les incompréhensions sont multiples. Entre le leadership américain, des alliés de toujours – la Grande-Bretagne qui voit l’OTAN comme un « multiplicateur de puissance« , l’Allemagne qui est le « bon élève« , l’Italie qui a un « atlantisme de l’émigration » – aux cas particuliers – Turquie et Grèce, Espagne, ou les pays d’Europe centrale qui y voient une « garantie anti-russe » -, la France fait objectivement figure d’exception. Une exception qui est en train de s’atténuer avec la dernière décision du « retour dans l’organisation ». L’intérêt de ce livre est qu’il ne reste pas figé sur l’Organisation, mais aborde en fait toute une partie de l’histoire du continent : la « percée » de la politique européenne de sécurité et de défense, le lent « grignotage de l’empire russe » par les élargissements, les partenariats ou le « deuxième cercle de l’Alliance« , ainsi que les opérations, ses défis (le partage du fardeau, les moyens, la dissuasion nucléaire et le désarmement, le terrorisme, le bouclier anti-missiles) pour finir sur la dernière actualité, la révision des concepts qui ira jusqu’à transformer (c’est une question) l’OTAN en « une agence mondiale de sécurité ? ». SIgné NGV.
Quand je vous disais que ça fait plaisir....
O. Kempf