Une voiture ?
Ø Une Ferrari : rapide et beau. Car en 2010 les histoires qui circulent bien sont celles qui se transmettent vite et qui valorisent ceux qui les racontent. A ceci près que cette Ferrari ci ne demande pas 15 ans de SMIC pour pouvoir être conduite. La transmission et l’embellissement des contenus transmedia sont accessibles à tous. Le transmedia, c’est la Ferrari open source de l’autoroute de l’entertainment.
Un animal ?
Ø Un caméléon : car à l’usage le transmedia change d’aspect mais pas de nature. Existant par les relais et donc les échos qui en sont faits, le transmedia se transforme pendant sa transmission. Il est reformaté selon les conditions de sa réception et de son émission, parfois aléatoires ou hasardeuses, et toujours régies par le subjectif. Le transmedia dans la civilisation de l’information, c’est comme le caméléon dans la jungle : il est sous nos yeux, mais on ne le voit que lorsqu’il décide de se montrer.
Un musicien ?
Ø Pierre Boulez : un chef d’orchestre visionnaire à la direction d’une précision clinique, doublé d’un compositeur avant-gardiste. A l’aise dans la direction de partitions populaires comme dans la création d’œuvres exigeantes. La composition transmedia, c’est la stratégie présidant aux concepts créatifs. Sa direction d’orchestre ? La mise en œuvre opérationnelle des projets. Sans opérationnel, le transmedia reste un sujet de livres et de conférences entre professionnels.
Un aliment ?
Ø Le blé : jamais consommé nature, il entre dans la composition de plats innombrables tout autour du monde. C’est une base globale commune qui s’adapte aux particularités locales. Le transmedia peut être perçu comme industrie fournissant des canaux nécessaires à la circulation d’histoires simples ou compliquées. Et donc c’est le véhicule pour des récits tels qu’en racontent les grands-mères depuis que Eve a eu des petits-enfants. Et les recettes de grand-mère, parfois, c’est bon.
Un jeu ?
Ø Le Monopoly : le transmedia opérationnel génère une richesse mesurable. Les marques exigent légitimement de savoir ce que rapporte l’argent qu’elles investissent. Comment évaluer la valeur générée ? Et si on posait la question au panier moyen du consommateur en sortie de caisse ? Le brand content ne s’en trouverait pas avili pour autant… »
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