En 1981, l’élection de Reagan va bouleverser la démocratie sociale américaine. Dès sa déclaration d’investiture, il donne le tempo à un vaste programme de
démolition sociale : «L 'État n'est pas la solution à nos problèmes... L'État est le problème ».
le 3 août 1981, l’organisation des contrôleurs aériens professionnels (PATCO) lance un mouvement de grève
pour demander une amélioration salariale et des conditions de travail et une campagne d’embauche.
Reagan va agir avec la plus grande brutalité licenciement massif, interdiction d’accès aux emplois fédéraux. Poursuites judiciaires et arrestations de quelques
meneurs.
Face à la crise actuelle, c’est un socialiste qui emploie actuellement les mêmes menaces.
L’Espagne veut calmer les marchés, quitte à se couper des syndicats.
Le Gouvernement a annoncé la privatisation de jusqu'à 49% d'Aena, l'organisme de gestion des 47 principaux aéroports espagnols, et jusqu'à 30% de la société
publique de loterie. Une hausse de certaines taxes mais surtout le non-renouvellement à partir de février de l'allocation de 426 euros pour les chômeurs de longue durée. Plus grave,
des socialistes envisagent de repousser l'âge du départ à la retraite de 65 à 67 ans.
Face à l’annonce de la privatisation partielle d’Aena, les aiguilleurs du ciel se sont mis en grève vendredi. La réponse du gouvernement a été d’une rare brutalité
; menace de décréter l’Etat d’urgence. Le mouvement a avorté et les socialistes vont démanteler les services publics.
Zapatero fait du Reagan et ce qui a de grave, c’est qu’il est socialiste