Dubaï entend ne pas se faire voler la vedette par le Qatar
Depuis que le Qatar a emporté la palme pour la Coupe du monde de football en 2022, pas un jour ne passe sans que Dubaï ne soupèse l’impact de l’événement. Dubaï, cité-Etat, membre des Emirats arabes unis, qui n’a ni gaz ni pétrole à l’inverse de ses voisins et qui estime devoir sa réussite à son seul talent, cache mal ses sentiments ambivalents.
Officiellement, cet émirat de 3 millions d’habitants (dont 90 % d’étrangers) se réjouit du succès du riche voisin gazier du nord. Dès que la nouvelle a été connue, Cheikh Mohamed Ben Rachid Al-Maktoum, l’émir de Dubaï, a parlé de « victoire pour tous les pays arabes, ainsi que pour le monde sportif arabe et moyen-oriental », tandis que les éditorialistes des principaux quotidiens saluaient ce « triomphe pour le Golfe ». Mais, en coulisses, on s’inquiète un peu de ce durable coup de projecteur braqué sur le Qatar.