Jour J pour l’action BankRun2010, je vais symboliquement retirer quelques billets au distributeur. J’ai beaucoup lu sur le sujet ces derniers jours et un billet de Christophe Dehayes, trouvé ici, résume très bien (mieux que moi) ce que je voulais écrire sur le sujet. Ci-dessous des longs extraits du texte de Christophe Dehayes :
Emoi dans les arcanes du pouvoir :
Depuis quelques jours, de nombreux politiques (Lagarde, Baroin…) montent au créneau pour expliquer l’irresponsabilité d’une telle action, accréditant du même coup le fait que retirer son argent de sa banque peut devenir une action politique déstabilisatrice.? Des économistes distingués sont priés d’intervenir pour expliquer au public que les premières victimes d’une telle déstabilisation seront les plus démunis. Ce n’est pas faux, mais lorsque les gens sont désespérés...
Les réussites déjà engrangées :
Le 7 décembre la banque ne sautera pas ! Le 7 décembre ne sera que le début de nouvelles formes d’actions politiques auxquelles les institutions semblent bien mal préparées.
Un billet de banque ne vaut que par la croyance qu’il vaut quelque chose. Un tel système nous a amené développement et prospérité au niveau global, mais la répartition de la richesse ainsi créée pose question. Si les exclus du système sont plus miséreux qu’au temps du troc pourquoi joueraient-ils le jeu de l’économie virtuelle ? Si l’économie immatérielle (même, celle dite réelle est virtuelle) n’entraîne que l’immoralité des riches et la démoralisation des pauvres, les moyens numériques devraient permettre de fédérer des actions collectives d’un genre nouveau pour nous entraîner dans une aventure collective à l’issue bien incertaine et probablement bien sombre.
Conclusion :