La Clinique du Mail (le lieu, pas le courrier électronique ...) réussit sa dictée vocale numérique sans fautes.
Grâce au système de dictée vocale numérique, les patients du Groupe Clinique du Mail n’attendent plus leurs comptes rendu radiologiques. La qualité de l’accueil s’est améliorée et la productivité a augmenté.
Au sein du Groupe Clinique du Mail, le plus important centre d’imagerie médicale de la région de Grenoble, les dictaphones n’ont plus droit à la parole. Un système de reconnaissance vocale remplace avantageusement ces derniers depuis déjà 4 ans. A l’instar de nombreux centres de radiologie, les médecins de la Clinique du Mail empruntaient auparavant ces dictaphones pour établir le compte rendu de l’examen radiologique. Ces commentaires audio étaient ensuite retranscris par des secrétaires médicales afin d’imprimer le document remis au patient.
Plusieurs facteurs ont motivé la suppression des ces accessoires à commencer par une casse récurrente évaluée à un ou deux dictaphones hors service par mois. « De plus, qui dit dictaphone dit cassettes soumises à l’usure et sujettes à des mélanges voir des pertes. Mais c’est surtout le délai de 1 à 3 semaines pour produire le compte rendu médical qui nous a amené à la dictée vocale numérique. Outre ce délai que nous jugions trop long tout comme nos patients, la dictée conventionnelle compliquait la gestion du temps de travail. Malgré notre pool de 50 secrétaires médicales nous étions obligé de recourir à du personnel intérimaire et à des CDD pour résorber les périodes de pointes. Inutile de dire que tout cela avait un coût » précise Christian Le Roux, Directeur Général du Groupe Clinique du Mail. A raison de 800 comptes rendus remis chaque jour, le Groupe Clinique du Mail se devait d’optimiser le temps de traitement de ses documents médicaux. Un cahier des charges, suivi d’un appel d’offre a donc été lancé dans ce sens. « Après avoir évalué plusieurs produits sous l’angle technique et financier, nous avons retenu la solution Dictaplus d’Annotext, articulée autour du moteur de reconnaissance vocale SpeechMagic de Philips Speech Recognition Systems. Parmi les arguments qui nous ont convaincu, il faut citer la facilité d’utilisation et de mise en œuvre. Dictaplus autorisait une dictée dans Word, un traitement de texte utilisé au sein du groupe pour la gestion du dossier patient. Enfin, ce produit supportait une fonction de Workflow, permettant d'automatiser la transmission des dictées entre praticiens et secrétaires, ce qui répondait idéalement à notre configuration multi-site.» poursuit Christian Le Roux.
« Il suffit d’une demi-heure d’entrainement sur la base d’une dictée modèle dotée d’un vocabulaire choisi, pour qu’un nouveau médecin atteigne un taux de reconnaissance vocale de l’ordre de 98 %, une fois les premières correction appliquées par les secrétaires médicales » affirme Christian Le Roux. Quoiqu’il en soit la bascule vers la dictée vocale numérique était inévitable compte tenu de la politique d’amélioration des processus métiers appliquée au groupe. Sur ce point Christian Le Roux se plait à dire « qu’il utilise la norme ISO non pas comme une fin en soi, mais comme un outil proactif ». Dans la même perspective d’excellence, ce dernier a ouvert un forum en ligne dès le lancement du projet, afin de faire remonter les problèmes de déploiement et les suggestions d’amélioration.