Thomas Pradeau, ce nom ne vous dit peut-être rien mais cela n’est que provisoire. Ce nouvel artiste produit par My Major Company a sorti il y a peu son tout premier album baptisé A deux pas de ma rue.
Un album dans lequel Thomas nous livre son univers, ses mots et ses mélodies qui font penser aux grands noms de la chanson à texte comme Brel, Higelin ou encore Gainsbourg. Afin de vous le présenter et de parler avec lui de son parcours et de l’album, Thomas a accepté de répondre aux questions du Mediateaseur. Bonne lecture.
Bonjour Thomas,
Pour nos lecteurs qui ne te connaissent pas encore, est-ce que tu pourrais te présenter en quelques mots ?
Je m’appelle Thomas Pradeau, je fais de la musique depuis que je suis gamin. J’ai commencé par faire des comédies musicales quand j’étais petit, puis j’ai appris le piano, la batterie et la guitare. Je me suis retrouvé à faire du pop rock dans un groupe durant quelques années et j’ai commencé à écrire des chansons avec l’univers que j’ai aujourd’hui sur mon album, et puis il y a 2 ans j’ai été contacté par My Major company qui voulait produire mon album, et c’est chose faite. Pour un résumé un peu rapide de ma vie c’est ça (rires). Sinon je suis né à Montmartre et j’ai passé ma vie à côté du Sacré-Cœur.
Tu viens de sortir ton premier album il y a peu de temps, quel effet ça fait ?
Et bien c’est comme un rêve qui se concrétise, et on voit qu’un rêve pour y arriver, il faut beaucoup de travail. J’en suis vraiment heureux, je ne suis pas dans un état de stress ou quoi que ce soit, c’est vraiment une concrétisation dont je suis fier et heureux.
Tu es auteur-compositeur-interprète, comment travailles-tu tes chansons ?
Souvent ça part de quelque chose que j’aime, soit une suite d’accord, soit une suite de note mélodique, soit une phrase que j’aime beaucoup, et je tourne autour de ça. La plupart du temps dans cet album, il y a toujours une phrase et un mot à partir duquel la chanson est partie. Après c’est différent, il y a des morceaux qui se composent sur plusieurs mois et d’autres en 3 heures. J’apprends aussi beaucoup, je suis passionné de musique et j’aime découvrir.
On te compare déjà beaucoup mais quelles sont tes influences à toi ?
Moi ma première influence musicale c’est Queen. Je sais que mon album n’a rien à voir (rires) mais c’est une immense influence depuis que je suis gamin. En chanson française Jacques Higelin, Jean-Jacques Goldman, Serge Gainsbourg, ça ce sont mes bases musicales.
J’ai trouvé personnellement ton album assez mélancolique, est-ce que ça te va comme terme ?
Complètement oui. Un premier album c’est plusieurs années de travail. Thomas Pradeau est « né » sur certaines chansons de cet album. Oui c’est un album assez nostalgique qui retrace les moments que j’ai eu dans ma vie depuis que j’écrits ces chansons.
Côté instruments on retrouve beaucoup de sonorités que l’on retrouve plus rarement dans le paysage musical, ce sont des sons que toi tu apprécies vraiment ?
Oui pour moi c’était très important d’avoir beaucoup de cordes, beaucoup de violons. D’ailleurs sur tous les titres il y en a bien 9 où il y a des cordes. C’était important pour moi comme l’accordéon, j’ai un accordéoniste qui s’appelle Sébastien Albillo qui est fantastique et il a vraiment mis son empreinte sur cet album. Je voulais vraiment proposé quelque chose avec un univers.
Tu as déjà eu l’occasion de proposer ton album et tes chansons sur scène ?
Oui beaucoup de fois, la scène pour moi c’est ce qui est le plus important, c’est le vrai métier. J’ai joué un peu partout mes chansons dans Paris depuis 3 ans, je joue beaucoup du moins j’essaye. Il y a un public qui me suit, que je commence un peu à connaître, c’est des supers moments, là où j’ai beaucoup de bonheur.
Avant de te laisser, que te souhaiter de plus ?
Et bien écoute, j’espère que les choses vont bien évoluer et que cet album, quand il aura un point final, ce sera un beau point final.
Le Mediateaseur remercie encore Thomas Pradeau pour sa simplicité et sa gentillesse. L’album A deux pas de ma rue est toujours disponible dans les bacs n’hésitez pas à y prêter une oreille attentive.