Review Concert : The National @ Olympia 23/11/10

Assister au seul concert en tête d'affiche de The National dans la capitale n'a pas été une mince affaire pour moi.
A la base, Gorillaz était prévu le 14, mais a été déplacé sans aucune raison au 23, jour de The National. Mais je ne pouvais pas manquer Gorillaz que je n'avais pas vu donc j'avais revendu National. C'est là que Gorillaz annonce un 2ème Zénith le 22, mais j'avais prévu d'aller voir Goldfrapp. Il fallait donc que j'achète une place pour ce Zénith, que je revende Goldfrapp, que je rachète une place pour The National qui était presque complet.
Vous n'avez rien suivi ? C'est pas grave, c'était histoire d'écrire quelque chose.
Phosphorescent
La dernière fois que j'avais vu Phosphorescent, c'était à l'End of The Road, une merveilleux festival où j'avais gardé un excellent souvenir de ce groupe : Bonne ambiance et tout simplement bons sur scène.
Ce soir là, Matthew Houck (le chanteur) était clairement malade et pas à son aise sur scène. Du coup, je ne retrouvais pas la bonne humeur qu'ils avaient sur scène quelques mois auparavant.
C'est dommage car c'est vraiment un bon groupe qui mérite des écoutes attentives.
Pour info, j'ai choisi leur album dans mon top 50 albums!
The National

The National a bel et bien rempli l'Olympia, une salle haut de gamme pour un groupe qui a su faire ses preuves au fil des années, on peut dire que les new-yorkais méritent amplement de jouer dans cette salle (contrairement aux TDCC, The XX, La Roux ou Florence & The Machine).
Comme j'ai vu The National 4 fois cette année, ils m'ont toujours laissé une très grande impression, je voulais voir ce que ça donnait en salle et surtout entendre des chansons qu'ils ne jouaient pas en festival.
Un show de The National s'évalue au taux d'alcoolémie de Matt Berninger : plus il tourne au vin blanc, mieux le concert se porte. Par exemple, au Pukkelpop, vers 18h sur la Grande Scène, Matt était sobre et le concert n'était pas vraiment marquant.
Quand on voit donc débouler le sceau à champagne rempli de glaçons, on peut déjà se dire que ce sera très bien!
Il a même fini par offrir le reste de la bouteille aux premiers rangs, c'est Matt qui régale.
Parmi les points (vraiment) marquant de ce concert : Une très grande maitrise toutes les chansons d'High Violet (dont Sorrow que j'entendais pour la première fois), un très grand Available, définitivement l'une des chansons incontournables en live et un rappel épique :
- Lucky You, ma chanson préférée que je n'espérais même plus qu'ils jouent. Quand j'entendis les premières notes de guitare, j'étais un peu overexcited (genre OMGOMGOMGOMGOMGOMG)
- Mr November où Matt va faire joujou dans le public (bon on est habitué maintenant, il fait le coup à chaque fois)
- Terrible Love avec un magnifique light show, qui collait parfaitement à l'ambiance crescendo de la soirée. A ce moment, l'ambiance était à son comble!
- Et pour finir la soirée en beauté : Vanderlyle Crybaby Geeks ac-capela avec l'Olympia (et donc sans micros), qui clôture magnifiquement High Violet mais aussi le concert de ce soir-là.

Là pour le coup, je regrette pas du tout m'être démené pour assister à ce concert, un très grand concert!
Setlist :
Runaway
Anyone's Ghost
Mistaken For Strangers
Bloodbuzz Ohio
Baby, We'll Be Fine
Slow Show
Squalor Victoria
Afraid Of Everyone
Available
Conversation 16
Sorrow
Apartment Story
Abel
Daughters Of The Soho Riots
England
Fake Empire
Lucky You
Mr. November
Terrible Love
Vanderlyle Crybaby Geeks
The National sera au Primavera 2011, on peut espérer un retour dans les alentours.