Je vous rassure je ne vais pas vous parler de cuisine sur mon blog, en effet Vanquish n’a aucun lien avec une quelconque recette de Flamenkush, il s’agit juste du dernier titre du studio Platinum Games. Ce dernier a travaillé en collaboration avec Shinji Mikami, l’illustre «géniteur» de la série Resident Evil qui a voulu cette fois-ci dépoussiérer le TPS (third person shooter) à la sauce wasabi.
Notre homme n’en ai pas à son premier essai dans le genre, il avait déjà réalisé pour le GameCube de Nintendo P.N.03 (que j’avais tout bonnement détesté) alors quand j’ai lu l’annonce de Vanquish j’ai vraiment été septique. Déjà le scénario ne casse pas trois pattes à un canard, les Russes ont rayé d’un simple claquement de doigt San Francisco de la carte et s’apprête à faire la même chose avec New York. Les Power Rangers n’étant pas disponible, la Présidente Américaine a décidé d’envoyer ses meilleurs hommes pour arrêter la folie de Zaitsev et dans ce groupe se trouve Sam Gideon. Ancien joueur de foot US, il arbore une magnifique armure baptisé ARS (Augmented Reaction Suit) qui va lui permettre de combattre la horde d’ennemis qu’il va rencontrer lors de son périple…
Et c’est cette armure qui va principalement faire toute la différence avec tous les TPS auquel j’ai pu jouer. Elle possède deux capacités, en premier lieu elle est équipée de réacteurs qui vous permettent de vous déplacer très rapidement sur les champs de bataille et la seconde vous permet de ralentir le temps. Au début j’ai eu un peu de mal à apprivoiser le gameplay, mais une fois que l’on maîtrise les boosts, les placages contre les décors pour se planquer (quand ils ne se font pas détruire) et le «bullet time» pour anéantir rapidement ses ennemis c’est juste jouissif. Pour ce faire nous avons à notre disposition diverses armes classiques (fusil à pompe, mitraillette lourdes, lance-roquettes) ou plus originales comme le «ciblage laser» que l’on pourra à loisir améliorer tout au long du jeu.
Et il vous faudra bien tout ça pour dégommer les vagues, que dis-je, les raz de marée d'ennemis qui vont essayer de faire de vous de la viande à kebab. Car malgré que vous soyez accompagné par Burns et ses compagnons d’infortune vous vous sentirez bien seul car ils ne font malheureusement pas grand chose (sauf quand ils sont à l’agonie de la mort où quand vous les sauvez ils vous laisseront des munitions ou des armes). De toute façon l’IA de vos adversaires ne volent pas bien haut et parfois ils passeront devant vous sans rien faire. Par contre c’est une autre paire de manche pour les boss, ils sont énormes et prennent souvent tout l’écran et sont très bien armés (ah la flopée de missiles à la Macross) mais pas insurmontable quand vous savez les observer. Par contre gros regrets ils sont bien trop souvent recyclés et on combats parfois deux à trois fois les même boss.
Côté technique rien à redire, Vanquish met une grosse claque dans la gueule à beaucoup de TPS, ça explose de partout, c’est très dynamique, l’action omniprésente ne vous laissera aucun temps morts et les opposants qui sont nombreux, accompagnés de décors gigantesques, ne font pas broncher le moteur 3D qui reste très fluide constamment. Pour la patte graphique cela reste très beau mais arriver à la fin du jeu vous aurez en horreur la couleur grise. En effet même si les environnements ne se ressemblent pas (à contrario de P.N.03) les teintes de couleurs sont toujours identiques mise à part dans un acte ou deux. On sent également dans le character design des ennemis une forte influence d’Halo même si certains sortent du lot et vous ferons vivre de grand moment d’anthologie.
Mais toutes les bonnes choses ont une fin et elle arrive bien vite. A titre personnel j’ai mis 9h30 pour en venir à bout mais il faut dire que je suis assez mauvais (on me souffle «nul» dans mon oreillette) et les meilleurs d’entre vous pourront le finir en 6h. De plus aucun mode multi est à signaler, il vous restera le mode challenge où vous devrez affronter des vagues d’ennemis ou vous pourrez également recommencer le jeu en difficile voir en légendaire. Mais au final même si j’ai passez un bon moment en sa compagnie, il ne me laissera pas non plus un souvenir impérissable à la différence du «cultissime» Bayonetta.