Genre cinématographique typiquement italien. Ce terme s'emploie pour des films policiers ou des thrillers qui incluent des scènes d'horreur et d'érotisme et produits entre les années 1960 jusqu'aux années 1980.
Le nom est emprunté d'une collection littéraire de polar ayant une couverture jaune (copertura gialla).
Les meurtres dans ce genre de films se font à l'arme blanche et sont l'oeuvre d'un tueur en série que le détective, parfois flic professionnel mais souvent amateur car impliqué malgré lui dans l'enquête, doit arrêter. Les scènes de meurtres sont volontiers sanguinolentes, voir grand-guignolesque quand le genre commence à s'épuiser. Elles sont la plupart du temps filmées en caméra subjective, c'est à dire comme si le spectateur commettait lui-même le crime. Ainsi la terreur de la victime est souvent filmée en gros plan et la violence de la mort avec les giclées de sang qui vont avec. Les grands giallii se remarquent par un traitement de l'image exceptionnelle des couleurs très vives et contrastées. Ces films sont volontiers accompagnés d'une musique soit très enfantine (berceuse ou comptine) ou des airs dissonnants et influencé de jazz mais obssessifs ou lancinants.
Les plus grands films de ce genre partriculier sont: "La fille qui en savait trop"
"Piume di cristallo" Ennio Morricone
aux rythmes syncopés à l'orgue Hammond
"Giocoso, gioioso" Ennio Morricone
et au jazz assonnant.
"Giorno di notte" Ennio Morricone
Mais d'autres auteurs se sont aussi faits une place au soleil dans ce genre: Bruno Nicolai disciple de Ennio Morricone jusqu'à une fâcherie entre les deux hommes.
"Servizio fotografico" Bruno Nicolai
Le groupe musical Goblin a aussi été très sollicité notamment par Dario Argento pour ce genre de musique de film.