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Le top-10 6VB : Cogneurs et vainqueurs

Publié le 04 décembre 2010 par Sixverges
Le top-10 6VB : Cogneurs et vainqueursPour la deuxième (et dernière) semaine consécutive, le top-10 est séparé en 2 top-5. On fera une dernière incartade dans la CFL pour revivre les 5 moments forts de la saison des champions de la Coupe Grey, mais d’abord, en l’honneur de la pluie d’amendes sur James Harrison et de la controverse actuellement en cours sur les plaqués dans la NFL, on remonte dans le temps pour lister les 5 plaqueurs les plus craints de l’histoire du sport. Ces joueurs ont en commun de frapper sans retenue (et parfois en salauds, il faut l’admettre) et leur réputation a inspiré la crainte à tous les adversaires qu’ils ont affrontés. Voici donc 5 Broad Street Bullies du Gridiron!
5) Ronnie Lott : « Il est comme un middle linebacker au poste de safety » a déjà dit de lui l’illustre Tom Landry. En vérité, Lott a joué à 3 positions (cornerback, strong safety et free safety), et il a excellé, et frappé, partout. Lott a fait partie de la dynastie des Niners des années 80, remportant 4 Super Bowls avec eux, avant d’aller terminer sa carrière à Oakland et à New York (Jets). Ses plaqués percutants ont changé le cours de plus d’une rencontre, dont celui contre Ickey Woods au Super Bowl XXIII (allez à 20 secondes sur le vidéo). Le RB des Bengals ne s’en est jamais remis et fut inefficace le reste du match remporté par Lott et ses Niners 20-16.
4) Ray Lewis : Le joueur le plus craint de notre époque, et pour cause, après tout, il y a cette petite histoire d’accusation pour meurtre qui n’est pas trop claire… Mais même sans cela, Lewis est une présence intimidante sur le terrain, contrôlant le milieu de terrain pour la défensive des Ravens depuis 1996. Son fait d’armes principal demeure la conquête du titre du Super Bowl 2001 duquel il fut nommé joueur le plus utile. Même à 35 ans, sa passion n’a pas fléchi et il couvre encore très bien le terrain. Encore sous contrat jusqu’en 2011, Lewis pourra donc encore nous gratifier d’autres hits comme ceux-ci pendant quelques temps…
3) Dick « Night train » Lane : Quand je parle de coups salauds, c’est surtout lui que j’ai en tête. Faut dire que les coups à la tête et au cou étaient légaux dans ce temps-là (Lane a joué entre 1952 et 1965), il ne s’est donc pas gêné. Il a probablement donné plus de coups de la corde à linge au cours de sa carrière que n’importe quel lutteur de la WWE aujourd’hui! Ces plaqués étaient surnommés le « Night Train Necktie » et ont fait la renommée du bonhomme qui fut aussi un excellent corner membre du temple de la renommée qui a réussi 68 interceptions au cours de sa carrière.
2) Jack Tatum : Quand ton surnom est « l’assassin », disons que ça donne le ton… Le safety des Raiders des années 70 n’a pas mis de temps à se faire un nom dans la NFL, blessant 2 joueurs des Colts dès son premier match. Son plaqué contre Sammy White des Vikings lors du Super Bowl 11 demeure l’un des plus violents du Super Bowl à ce jour. Son plaqué le plus violent est toutefois ce casque à casque qui a paralysé Darryl Stingley des Patriots lors d’un match pré-saison en 1978. Paraplégique depuis, Stingley n’a jamais reçu d’excuses de Tatum qui a toujours prétendu ne pas en devoir à personne puisque le coup était légal à l’époque.
1) Lawrence Taylor : Demandez-le aux QB qui ont joué contre lui et particulièrement à Joe Theismann dont la carrière a pris fin sur ce jeu, ils vous diront que rien ne leur faisait plus peur que la perspective de voir le linebacker des Giants fondre sur eux. Taylor a dominé la NFL dans les années 80, étant le dernier joueur défensif ayant remporté le titre de MVP en 1986 en plus de 10 sélections au Pro Bowl et 2 titres du Super Bowl. L’après-carrière de LT est cependant nettement moins glorieux, étant présentement accusé de viol contre une mineure.
Pour la 2e partie cette semaine, on revient sur la saison des champions de la Coupe Grey, les Alouettes de Montréal. La LCF, on s’entend tous que ce n’est pas la NFL, mais les Alouettes demeurent quand même le plus haut niveau de football que nous avons chez nous et dans une ville (et une province) qui ne gagne pas souvent ces temps-ci, ce 2e championnat consécutif fait plaisir. Voici donc les 5 moments marquants de la saison des Moineaux.
5) Victoire en finale de l’est : C’est un vieux principe, pour gagner la coupe Grey, encore faut-il s’y rendre! Et les Alouettes l’ont fait de belle façon, pulvérisant les Argonauts de Toronto 48-17 devant un stade olympique rempli de plus de 58 000 fans. Une foule intéressante qui confirme la popularité du football au Québec. L’issue du match n’a jamais vraiment été mise en doute, Montréal prenant l’avance 17-0 tôt au premier quart sans jamais regarder derrière par la suite.
4) On commence par le meilleur : Le premier match de la saison de la LCF aura été le plus excitant alors que Alouettes et Roughriders reprenaient les hostilités. Le match qui a regroupé tous les éléments qui marquent le football canadien, soit de l’offensive à outrance et des changements de meneur fréquents n’a été décidé qu’en 2e prolongation, à l’avantage de la Saskatchewan 54-51. Dans la défaite, SJ Green s’est signalé, réussissant ce qui allait devenir le catch de l’année dans la CFL.
Le top-10 6VB : Cogneurs et vainqueurs3) Sans Calvillo, point de salut : Avant les titres des 2 dernières années, la réputation du vétéran QB était au plus bas. Il choke en séries et il lance des canards, c’était essentiellement ça. Pourtant, lorsqu’il n’est pas là, les Alouettes ne volent pas bien haut (jeu de mot poche, je sais!). Chris Leak et Adrian McPherson ont eu 3 matchs et demi pour prouver qu’ils sont à des années lumières du #13 et les amateurs montréalais pourraient le constater encore plus dès l’an prochain si l’opération à la glande thyroïde d’A.C. ne se déroule pas comme prévue. Les Alouettes sont allés 8 fois à la Coupe Grey au cours des 11 dernières saisons. La constante des 3 non-participations au match de championnat : une absence prolongée de Calvillo… Profitez-en pendant que ça passe fans des Als, les vraies raisons de chialer s’en viennent!
2) Cahoon, le meilleur de tous les temps : Il prendra vraisemblablement sa retraite cet hiver, mais le #86 aura la satisfaction de se retirer avec une bague de champion et le record du nombre de réceptions en carrière, un exploit qu’il a accompli à Montréal le 11 octobre dernier. Le Wes Welker des Alouettes n’est ni le plus gros, ni le plus rapide, mais il savait se démarquer et n’a pas échappé beaucoup de ballons dans son illustre carrière. Son 1007e catch qui a permis de dépasser Terry Vaughn et s’il confirme effectivement son retrait du jeu, c’est 1017 attrapés qu’il aura réalisé en carrière, pour 13 301 verges et 65 touchés. Un des rares CFLer qui aurait pu évoluer dans la NFL à mon avis…
1) La défensive procure la coupe Grey aux Alouettes : Difficile de trouver un plus gros moment que celui où l’équipe remporte le championnat!! Le match n’a pas été des plus palpitants à Edmonton, mais il a été serré jusqu’à la toute fin et la défensive montréalaise a neutralisé l’attaque Saskatchewanaise en route vers un gain de 21-18. Une septième coupe de l’histoire et une deuxième consécutive pour la franchise montréalaise. Ils ont donc pu célébrer dans leur micro-vestiaire et sans doute aussi dans leur « hôtel de merde »!! La blessure à la jambe de Leron Mitchell des Riders vers la 40e seconde du vidéo est aussi à voir… seulement si vous avez le cœur solide!
Ça complète pour cette semaine, félicitations aux Alouettes et que ceux qui ont une dent contre la CFL se rassurent, dès la semaine prochaine, on revient dans la NFL et à des top-10 réguliers.

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