A ne pas te voir, mon cœur à la dérive
Sans le savoir s’est rempli de ton absence
Sur cette mer ou ton bateau chavire
Implorant son amarre, ta délivrance
Jour après jour, il s’est prit au piège
Tour après tour écorçant le chêne-liège
À s'imaginer à te deviner
À te crier, à t'espérer
De tous ses songes
Tu es celui qui le ronge
L'ombre de ton amour diffuse en son âme
Une fougue céleste munie d’une force inouïe
En une délicieuse torture telle une flamme
Qu’un joyau des plus purs en son centre est enfoui
Les larmes austères sont coulées de sa peau
Les larmes rouges sont douleur d'un ruisseau
Une liberté soufflée au vent transporté
Portant la souffrance intime de ses années
Qu’un seul son devient l’extasié des secrets
Qui se purifie humblement en ton nom tant aimé
Tu es là, tu le poursuis d’un amour obsessionnel
Dans l’ombre de la nuit, amour cruel, amour éternel
Le temps nait des désirs inavoués de ses plaisirs noués
Laissant en puissance le murmure d’un bonheur loué
Il se laisse aller dans la ronde de son sommeil
Sa pensée brûle d’impatience afin qu’il se réveille
Rempli de cet amour, chaque instant de sa vie
Baigné de ton élixir d’une jouissance à l’infini