Chèvre-feuille étoilée, 31 août 2010, 167 pages
Résumé de l'éditeur :
Jeanne et Jeanne, les soeurs siamoises, les inséparables. Vierge folle et vierge sage. Et inversement.
A l'écart des autres. Il y avait elles, et nous. Comme dans les histoires d'enfants où dans les clairières peuvent survenir les loups, et parce que les libellules, en anglais, s'appellent dragons, c'est l'histoire d'une petite fille qui se fait manger par un ogre. C'est également l'histoire d'une amitié en miroir, entre deux Jeanne, où dans les jeux de reflets, l'une d'elle finit par se retrouver.
C'est enfin l'histoire d'une rivière et de la lumière entre les feuilles, qui peut dissiper les ombres quand on apprend à la regarder.
Mon avis :
Dommage que le titre en dise trop, et m'est apparu, au fil des pages, ce qu'a dévoilé la fin du roman.
Une réalité crue, comme les mots de Jeanne pour décrire l'arrivée de ses règles, qui la propulse au rang de femme : difficile pour elle de quitter son corps de petite fille.
Une relation malsaine avec Hector, le frère de Jeanne, faite de domination et de secret.
De jolies pages sur les luciolles, même si je ne suis pas fan. Mais une description des beauté de la nature trop en contraste avec ce que vit Jeanne. Un contraste trop violent pour moi.
L'image que je retiendrai :
Le geste final de Jeanne, ne pouvant exprimer autrement sa douleur.