Le Parti socialiste s’étonne que le Sénat n’ait pas jugé opportun d’étendre sa générosité en proposant, par
exemple, de rétablir parallèlement quelques uns des 14 400 postes supprimés dans l’école publique. Il est vrai que l’engagement en faveur de l’école privée du sénateur UMP Jean-Claude Carle, à
l’origine de l’amendement, s’est déjà traduit par une loi créant un véritable « chèque éducation privée » à la charge des communes.
Le Parti socialiste appelle les parlementaires à revenir à la raison, et à rétablir les crédits destinés à
l’enseignement public, gratuit et laïc, que des années de sape et de restrictions ont suffisamment mis à mal comme cela.