La CNAM a présenté un bilan positif de son programme antibiotique lancé en 2002 autour du slogan « les antibiotiques, c’est pas automatique » car, aussi curieusement que cela puisse paraître, personne ne faisait la distinction entre virus et bactéries, alors que les seules ces dernières sont justiciables des antibiotiques.
Bien que l’on enregistre une baisse de 23,4 % des prescriptions d’antibiotiques au cours des 5 dernières années, la situation reste préoccupante, car indépendamment des dépenses injustifiées qui en résultent pour la Sécurité sociale mais aussi pour les assurances complémentaires et les patients eux-mêmes, il en résulte une résistance bactériennes aux antibiotiques pouvant être fatale dans certains cas.
Malgré tous les avertissements, des médecins prescrivent encore des antibiotiques pour des pathologies virales, dont ils ne peuvent pas ignorer l’inefficacité.