Titre original: Il gatto a nove code
ITALIE, Genre: Giallo
Avec: Karl Malden, James Franciscus, Catherine Spaak, Rada Rassimov, Pier Paolo Capponi, Aldo Reggiani, Ugo Fangareggi, Horst Frank, Corrado Olmi, Jacques Stany, Cinzia de Carolis, Werner Pochath, Tino Carraro...
Musique: Ennio Morricone
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SYNOPSIS: Rome années 1970, dans un laboratoire a lieu un cambriolage et sitôt après un assassinat. Un ex-journaliste aveugle qui a été témoin des incidents et un jeune journaliste mênent l'enquête. Au fil de l'enquête les assassinats de scientifiques continuent. Les pistes sont multiples pour les deux enquêteurs, ils en dénombrent neuf. Seule une parmi ces neufs est la bonne. C'est lorsque l'on menacera de mort la nièce de l'aveugle après son enlèvement, que le suspect se dévoilera...
CRITIQUE: Dario Argento creuse le sillon du Giallo (mélange de polar et de film d'horreur avec un soupçon d'érotisme: spécialité italienne). Après son formidable premier film "L'oiseau au plumage de cristal" il reprend la recette et nous remet un film certes intéressant mais moins que le précédent. Les scènes de meurtres sont plus nombreuses mais moins horrifiques. Le casting international est un peu bancal. Karl Malden n'est pas très bon, et Catherine Spaak un peu transparente. Bonne musique assonante dans le pur style de son groupe "Nuova Consonanza" de Ennio Morricone,
"Placcagio" Ennio Morricone
alors à plein régime dans ses productions musicales pour les metteurs en scène.
La scène d'anthologie: Les deux journalistes vont dans un cimetière pour y visiter une tombe et dérober à une défunte un indice. Jolie scène.
NOTE: 13/20
L'anecdote: Dario Argento n' apprécie pas beaucoup ce film. Il faut dire qu'il a eu les mains liées par la production et les distributeurs qui lui ont imposés des choix artistiques dont il ne voulait pas.
Films de Dario Argento déja commentés:
SI VOUS AIMEZ CE FILM VOUS AIMEREZ PEUT-ETRE: "L'oiseau au plumage de cristal" de Dario Argento, "Quatre mouches de velours gris" de Dario Argento, "La fille qui en savait trop" Mario Bava, "La tarantule au ventre noir" de Paolo Cavara, "Journée noire pour un bélier" de Luigi Bazzoni, "La dame rouge tua sept fois" de Emilio Miraglia