MARGUERITE TAOS AMROUCHE,
UN NOM PORTE-FLAMBEAU
Femmes kabyles, gardiennes du temple
Femmes kabyles qui sans vous toute trace de la civilisation amazigh aurait disparu il y a bien longtemps déjà....
Depuis le 02 avril 1976, jour de ta disparition, ton nom aussi dérangeant soit-il pour certains mais si cher à nos yeux ne cesse d'illuminer, tel un feu du firmament, le ciel de la Kabylie
Interprète talentueuse de chants traditionnels kabyles, première femme algérienne à écrire en français, participant à la fondation de l'Académie Berbère de Paris, tu as consacré ta vie à la cause de ta langue et de ta culture sans jamais trouver remède à ta condition d'éxilée.
On a beau vouloir ensevelir à jamais ta voix de sublime cantatrice et la majesté de tes poèmes et écrits, on y est jamais arrivé pour la bonne raison que la mesquinerie politique ne pourra jamais triompher de la culture millénaire de tout un peuple.
Il y a celui qui n'est plus mais qui est ,
Il y a celui qui est mais qui n'est plus !
ABDELMADJID ADOUR