Elle s’apitoie sur le sort de l’Allemagne, par exemple. Triste : elle doit sauver l’Europe après l’épreuve, traversée seule, de l’absorption de sa partie est… (Mais qu’attend-elle pour s’extraire de cette masse de parasites ?)
Pas tout à fait juste, malheureusement. La stratégie qu’elle a adoptée pour sa réunification, fort intelligente ?, a coûté extrêmement cher au reste de l’Europe, notamment à la France. C’est à ce moment que l’Angleterre est sortie de la course à l’euro. Et a profité d’une dévaluation qui a beaucoup aidé le libéralisme de Mme Thatcher et de M.Blair. Stratégie si efficace qu’elle la réutilise aujourd’hui.
La France est devenue un pays sympathique. Elle prend tous les coups sans en rendre aucun. Elle aurait même tendance à en rajouter. Je ne sais pas pourquoi, cela me fait penser à ce que disaient mes amis Québécois de leur passé. L’Eglise aurait collaboré activement avec le pouvoir anglais pour maintenir les francophones dans le servage.
Compléments :
- Ireland’s rescue package: Disaster for Ireland, bad omen for the Eurozone. Article écrit par un brillant économiste, qui se plaignait, hier encore, de ce que la « science » économique avait aveuglément contribué à la crise, perdant ainsi toute crédibilité.
- The German dilemma
- Histoire récente de l’Allemagne, et l’histoire de la constitution de l’euro, qui ressemble étrangement à celle que nous vivons.
- Cependant un interviewé de la BBC, il y a quelque jour, attirait l’attention de l’auditeur sur la mystérieuse « volonté politique » européenne, trop sous-estimée par les milieux d’affaires (qui eux obéissent à « greed and fear »).