On me demande des nouvelles.
Eh bien le monde va son cours, les textes abondent et les lectures aussi. Les poétesses de ma connaissance tordent leurs tresses en étranges funiculaires pleins de rires et de bienveillance. Les tavernes de la bohème sont toujours là. Les doigts gercent, mais l'écriture grasseille, les murs se couvrent d'évidence et les éditeurs, culs nus, ont peur de se montrer. Le froid, sans doute.