Je n'ai pas l'habitude de mettre en avant en auteur-compositeur FMiste sur mon blog. Car tout le monde connaît ceci, grand succès FM du moment:
Et pourtant, aussi surprenant que cela puisse paraître, Gaëtan Roussel a grandement participé à l'un des albums phare de l'année 2008: Bleu Pétrole d'Alain Bashung.
Pour la petite histoire, Alain Bashung a dédié cet album à Mick Larie, membre de Bluegrass Long Distance, disparu en juillet 2007.
Depuis 1982 et "Play Blessures", Alain Bashung nous a habitué aux textes sombres, aux interprétations mystérieuses et multiples, que l'on qualifie également de "difficile d'accés". En participant à cette album, Gaëtan Roussel ne se sépare pas de ce style "Bashung". Bien au contraire, il l'amplifie, l'exacerbe pour le porter au summum de l'épidermique, dans des moments et à un moment des plus sombres mais des plus beaux d'émotion dans la carrière de Bashung.
L'album s'ouvre sur "Je t'ai manqué", titre qui aujourd'hui se révelle triste de vérité.
Sur un trapèze, message existentiel, .... "Que faut-il pour, que faut-il être encore?"
En 1997, Loin de l'ambiance de Bleu Pétrole et de Help Myself, Gaëtan Roussel, c'était déjà ceci, avec Louise Attaque:
ou encore ceci
Gaëtan Roussel serait-il un mutant, capable de se transformer aussi rapidement que nos modes et nos styles? Ou simplement un artiste à l'écoute de ses contemporains, capable de reproduire nos amours, nos peurs, nos haines, ... nous même quoi? Une chose est sûr, il reviendra, mais sous quelle forme?
Une petite dernière pour le plaisir de la route