Cette mélodie qui m'obsède,
dont les notes cristallines se perdent,
Cette sonate qui tout me cède
De ses sons de sa verve
Et ma mémoire qui se souvient,
De ce temps béni, heureux,
de l' allée bordée d'arbres, du jardin.
De ce parfum amoureux.
Cette Sonate, cette hymne,
A l'amour, au chant des Cygnes,
A l'aube nuageuse, indemne,
Sanctifiée de son tendre signe.
A l'appel de cette musique,
Je sens frémir mon être,
Par l'ardente, surprenante, pudique,
Flamme de son sceptre;
voici la source de mon émoi,
Emouvante, sublime, air de Aria,
apaisement de mon coeur meurtri
Qui chuchote tout bas:"Laisses tout cela! ici!"