De l'art du décallage

Publié le 03 décembre 2010 par Jujusete

J'ai mis des roses roses un peu partout.

Celles que Maria, la Suédoise à rapportées : dans le salon, dans le vase en bois offert par Géraldine, dans le petit pot de soupe Campbell's  aussi.

J'en ai mis dans la chambre dans le bol à riz et c'est joli.


Hier, il y avait aussi Julien, David les chouchous habituels, Ahmed, Momo d'Ismalia, Ahmed du Soudan d'en dessous, Stan pour lancer le feu, Pierre le nouveau venu, une guitare.

Du poulet bien grillé, des bananes au chocolat, un journaliste italien, les voisins américains...

De la rigolade, de la gratte, les recettes magiques de Momo.

Puis nous sommes sortis.

Qu'il est grisant de rentrer se coucher une fois le soleil levé.

A défaut du premier métro, on emprunte un taxi à Maadi qui traverse la ville dans le presque silence de ce mélange de brume, humidité et pollution.

Du monde dort au salon. Bambi, peut-être...

A l'autre bout de la ville, à Maadi, des amis se sont endormis.

Il est temps de faire de même.

A l'autre bout du réseau, la volière se réveille. J'en vois qui postent les liens vers des billets du matin, d'autres qui rappellent ceux du soir. Des qui disent bonjour, toujours les mêmes qui s'aprêtent à écoutent la radio.

Paris se met en route, un jour de plus, aller bosser.

Vendredi, 7h, en Egypte, il est temps d'aller se coucher.

Ou mater les photos qui sont à la fin de l'album houseboat people.