Fils de Gabriel Garcia Marquez et ami d’Alejandro Gonzalez Inarritu, Rodrigo Garcia partage avec l’un, un goût certain pour sonder l’humain, avec l’autre, le plaisir des chassés-croisés, et des histoires (en apparence) déstructurées. Après Ce que je sais d’elle d’un simple regard, et Nine Lives, où il suivait également une poignée de figures féminines, il livre ce Mother and Child, en cohérence totale avec sa filmographie, soit une grande et sombre réflexion sur la maternité, tournant et questionnement inévitables dans la vie d’une femme. Ou, les destins entremêlés de Karen (Annette Bening, très concernée par cette thématique dernièrement), bridée par une mère malade, Elizabeth (sublime Naomi Watts !) confrontée à une grossesse inattendue et Lucy (Kerry Washington, convaincante), dévouée à sa recherche d’adoption. Ce trio, que l’on découvrira intimement lié au fil du film (ficelles un peu grossières par ailleurs) est l’occasion parfaite pour Garcia de s’interroger sur l’élan maternel, le désir d’enfant, l’abandon, la grossesse, les divers rôles à jouer : la fille, la mère, l’enfant. Où se situer lorsque l’on devient mère ? Quelle place dans la société ? Quels enjeux à le devenir, à ne pas l’être, à le subir, à en être privé ? Ballet de questions et de réponses au cœur de relations complexes pour un film choral à trois têtes, en trois temps, qui offre une peinture un peu fade, et des portraits un peu tièdes, de femmes en quête d’elles-mêmes. Garcia s’embourbe dans la lenteur, s’éparpille dans un systématisme peu crédible (des mères jaillissent en tous sens et toutes circonstances !), pour terminer par assembler les morceaux du puzzle un peu naïvement, en un final tiré par les cheveux. Heureusement pour lui, les trois actrices rehaussent le niveau, pleine d’une sensibilité et d’un charisme affolants.
Fils de Gabriel Garcia Marquez et ami d’Alejandro Gonzalez Inarritu, Rodrigo Garcia partage avec l’un, un goût certain pour sonder l’humain, avec l’autre, le plaisir des chassés-croisés, et des histoires (en apparence) déstructurées. Après Ce que je sais d’elle d’un simple regard, et Nine Lives, où il suivait également une poignée de figures féminines, il livre ce Mother and Child, en cohérence totale avec sa filmographie, soit une grande et sombre réflexion sur la maternité, tournant et questionnement inévitables dans la vie d’une femme. Ou, les destins entremêlés de Karen (Annette Bening, très concernée par cette thématique dernièrement), bridée par une mère malade, Elizabeth (sublime Naomi Watts !) confrontée à une grossesse inattendue et Lucy (Kerry Washington, convaincante), dévouée à sa recherche d’adoption. Ce trio, que l’on découvrira intimement lié au fil du film (ficelles un peu grossières par ailleurs) est l’occasion parfaite pour Garcia de s’interroger sur l’élan maternel, le désir d’enfant, l’abandon, la grossesse, les divers rôles à jouer : la fille, la mère, l’enfant. Où se situer lorsque l’on devient mère ? Quelle place dans la société ? Quels enjeux à le devenir, à ne pas l’être, à le subir, à en être privé ? Ballet de questions et de réponses au cœur de relations complexes pour un film choral à trois têtes, en trois temps, qui offre une peinture un peu fade, et des portraits un peu tièdes, de femmes en quête d’elles-mêmes. Garcia s’embourbe dans la lenteur, s’éparpille dans un systématisme peu crédible (des mères jaillissent en tous sens et toutes circonstances !), pour terminer par assembler les morceaux du puzzle un peu naïvement, en un final tiré par les cheveux. Heureusement pour lui, les trois actrices rehaussent le niveau, pleine d’une sensibilité et d’un charisme affolants.