Paule Fumoleau (Fuggio est son nom d’artiste) propose des oeuvres toute récentes au restaurant italien de la rue Berbisey, à Dijon, Le Simpatico, jusqu’au 15 janvier. Stimulant.
Des lignes comme des forces vives. Des signes noirs jaillissants. Fuggio a ses calligraphies à elle. Qui vibrent et flambent au coeur de quelques cercles magiques…Aplats de rouge, de noir et de blanc: on est dans la référence à la culture asiatique, c’est sûr. Mais réhabitée par l’artiste.
Le plus étonnant, c’est que les sculptures de Fuggio sont dans la même gestuelle et le même graphisme que ses peintures. Le volume rejoint la surface peinte.
Chinées chez des récupérateurs de métaux, des formes s’assemblent et se métamorphosent entre les doigts de l’artiste. Superbe. Malheureusement, l’espace restaurant ne peut pas accueillir ni mettre en valeur beaucoup de sculptures. Deux grandes réussites dans des niches, quand même.
Un certain nombre de toiles sortent de la veine habituelle de Fuggio. L’une d’elle m’a paru assez séduisante: inspirée des vitraux de Chagalle, elle lance de fortes vagues à l’aspect métallique (rapport aux sculptures) en lien avec de beaux rouges.
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