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A Bout Portant vu par une fille

Par Cineblogywood @Cineblogywood
A Bout Portant vu par une fille
En salles : A Bout Portant, les garçons vont aimer à 100%. D’abord, parce qu’un bon polar à la française, ça fait toujours envie car ça traverse toutes les époques. Voir Le Clan des Siciliens, dont Fred Cavayé a repris le nom d’Alain Delon pour son bandit à lui : Sartet, alias Roschdy Zem.
Alors, c’est sûr, ça décoiffe, 1h25 d’adrénaline pure, et nous les filles, on doit s’accrocher au fauteuil pour ingurgiter de façon la plus zen, les poursuites à motos ou autos entre flics bien pourris et bandits plutôt gentils, les coups de boule, les coups de flingue,  les coups de gueule, les dégueulis et les plaies ensanglantées. Bref, A bout Portant, c’est surtout "out of breath".
Belles, mêmes moches
La première raison  d‘aller voir ce film, c’est que d’abord, quand on a vu Pour Elle (2008), on est forcément  curieuse d’aller voir le deuxième film de Fred Cavayé. Ce réalisateur est doué pour filmer les femmes les plus belles en tenues les plus moches. L’une en habits de détenue (Diane Kruger) et l’autre en chemise de nuit (Elena Anaya). Des bouches charnelles, des yeux larmoyants, des regards suppliants, tout cela en gros plan pour pouvoir mieux y plonger. Car oui, les femmes sont belles chez Cavayé. Et on a envie qu’elles soient sauvées.
L’autre raison pour vous convaincre d’y aller aussi les filles, c’est que nous justement, on aime les hommes qui se mettent en quatre pour nous. Dans A bout Portant, là encore tout comme Pour Elle, le mari (Gilles Lellouche) est capable de soulever des montagnes et de tuer tout le monde pour sauver sa belle. Et ça, ça nous fait rêver !
Et je peux vous dire, que même pas lavé après une nuit de boulot, les dents pas brossées, en sueur, et à cran, Gilles Lellouche reste quand même séduisant !
Mrs Peel

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