J’ai commencé à me moucher avec ce rouleau d’essuie-tout/sopalin lundi soir. On est jeudi soir. Je n’ai que des mots pour pleurer (mes yeux piquent, ils pourraient exppploser au contact lacrymal). Et oui, je ressens le besoin de partager cette affliction; si je pouvais éternuer sur tout le monde, ce serait un partage en bonne et due forme mais hélas, aucune touche du clavier ne convertit le mucus en langage binaire. Ni Google ni Apple ne l’ont inventée, pour le moment, mais si j’écrivais un roman de science-fiction, ce serait cité en première page. C’en serait même l’intrigue (l’enquêteur, joué par Will Smith dans l’adaptation ciné, trouverait du mucus sur la scène de crime, puis ferait le lien avec le clavier puis remonterait finalement au nez responsable du cataclysme mucovisqueux). Et dans mon roman, les appareils électriques fonctionneraient tous sans fils, parce que ça, c’est de la vraie science-fiction. Voitures volantes? Débarrasse-moi d’abord de tous ces fils et après on en reparle.