Hier soir tard, il y avait Jaurion dans l’émission " Ce soir ou jamais ". C’était dans la deuxième partie de l’émission, il parlait de Cantona et de deux ou trois autres petites choses. J’aime bien Jaurion quand il s’énerve, il dit " parce que bon … ", c’est " cute ". Et puis il était un des rares intervenant à ne pas démolir Canto.
Le lien vers l’émission est ici, la première partie c’est Védrine qui s’énerve sur Wikileaks, l’histoire Canto n’arrive qu’en deuxième partie du show.
http://ce-soir-ou-jamais.france3.fr/?page=emission&id_rubrique=1232
A la télé les coups pleuvent sur le pauvre Canto, je ne vais pas mettre les liens, il y en a trop. Cantona irresponsable, idiot etc.. Et c’est la même chose sur l’internet, à la radio, et dans les journaux, on se croirait revenu à la campagne pour le Oui au référendum Européen. Tous les bien pensants du système, à droite comme à gauche, s’offusquent de la démarche " populiste " de quelques individus qui proposent un " bankrun " le 7 décembre.
Depuis mon premier billet sur le sujet, le 14 novembre, j’ai repensé ma position sur le sujet. Je reconnais l’aspect inutile, pas réaliste et surtout sans lendemain de la démarche du 7 décembre. Cependant, sur le plan symbolique, je me dis que ça fait tellement longtemps qu’ils nous prennent pour des %*@& qu’une petite démonstration de colère ne peut pas faire de mal. Le 7 j’irai symboliquement retirer quelques billets au distributeur.
Ce qui m’a convaincu de participer à l’action c’est l’intervention de l’économiste hier soir à la télé (une dame dont je n’ai pas retenu le nom). Regardez bien l’émission, à un moment elle explique que demander aux gens les plus démunis de retirer leur argent des banques c’est les envoyer à l’abattoir. " ils vont tous être attaqués dans la rue en rentrant chez eux ! ". J’ai trouvé le procédé ignoble, ça m’a dégoûté, une fois de plus !
Donc voilà, il ne se passera sûrement rien le 7 décembre, mais j’irai faire mon petit bras d’honneur à cette dame et à nos élites parisiennes. Et puis moi j’aime bien Canto.