Pour ma part, je me suis contenté de l’exposition “Les visages et les corps” qui met en scène une quarantaine de peintures issues des collections du musée du Louvre, du Centre Georges-Pompidou, du musée d’Orsay ou du musée de l’Orangerie. Elle est installée dans la salle Restout consacrée habituellement aux peintures du XVIIIe siècle.
“Tous ces corps et les visages que je veux partager avec le public du Louvre et, encore une fois, cette façon singulière de raconter le monde à travers mon propre désir, celui qui me fait aimer le corps d’un acteur autant qu’un tableau, le regard d’une actrice ou la nudité obscène, la chasteté d’un corps qui se refuse.
Ce travail que chaque visiteur fait sans doute en secret, cette façon de relier les œuvres d’art à ses propres émotions, à ses souvenirs les plus intimes, et que je voudrais donner à voir.”
C’est avec ce texte que Patrice Chéreau nous accueille à l’entrée de l’exposition et nous présente des juxtapositions telles que “Aline Chassériau” de Théodore Chassériau à côté de cette photo de Nan Goldin “Siobham in my Tub, Berlin”.
Je ne vais pas tous vous les détailler, mais on y trouve aussi la célébrissime “Origine du monde” de Courbet.
Tout à côté le “Couloir des Poules” est investi par “Derrière les images” une série de croquis de mises en scène, d'esquisses, de maquettes de décor, mais aussi d'archives inédites qui évoquent l’univers du metteur en scène.
« Les visages et les corps » de Patrice Chéreau jusqu’au 31 janvier 2011.