Écrit par Le Jour
L'affaissement de cet ouvrage oblige les automobilistes à rouler lentement; Rallier le tronçon direction de la Police judiciaire au lieu dit Total Caveau est un vrai parcours du combattant.
L'affaissement progressif du Pont de la guerre, cet espèce d'échangeur simplifié qui sépare la gare voyageurs et le marche du Mfoundi, impose la prudence aux automobilistes. Il faut rouler lentement. Dans les taxis, ce sont es passagers qui rappellent au chauffeur la présence de cet obstacle avant même d'avoir franchi le bout du pont.
Cette lenteur imposée par l'état du pont crée des bouchons à cet endroit et même au-delà, à tel point que même le déploiement de la police ne suffit pas pour rendre la circulation fluide. Hier jeudi en début d'après midi, Les policiers ont été débordés par des automobilistes pour la plupart impatients. Voulant chacun arriver le premier à l'un des bouts du pont de la gare.
Des femmes, venues faire leurs courses au marché du Mfoundi, sont obligées de hausser les enchères pour se faire accepter par des chauffeurs de taxis. Le tronçon, Pj Total Caveau est devenu un passage incontournable pour les habitants des quartiers Essos, Mvog Ada qui veulent atteindre Elig-Essono ou le marché central, depuis qu'une buse s'est bouchée non loin de l'hôpital de la Caisse nationale de prévoyance sociale (Cnps). La situation inquiète plus d'un, car le pont de la gare est présenté par les autorités en charge de la sécurité comme un des refuges des bandits du coin. En cette veille des fêtes de fin d'année, les usagers se demandent ce qu'il en sera si cet embouteillage persiste.