Parmi les coups de cœur mensuels, Jean-Pierre Fuéri salut l’excellent ouvrage les Amours insolentes de Loustal et Benacquista (Casterman) qui proposent 17 variations réussies sur le couple. Bertrand Ducale dévoile le nouveau contrat de Glénat avec les héritiers de Saint-Exupéry qui donnera lieu à 25 albums de BD sur le Petit Prince et une adaptation en manga ainsi qu’avec Disney qui réserve également 25 beaux albums en 2011 ! Damien Perez revient sur un OVNI du mois, à savoir Images interdites (Casterman) de Miles Hyman et Philippe Paringaux interviewés pour l’occasion et décrypte la Pire espèce (Vents d’Ouest), un album caustique et désopilant sur notre monde actuel, réalisé par Ptiluc, Richard Malka et Agathe André. Didier Convard est aussi à l’honneur avec Tanâtos qui prend résolument une pente uchronique, tout comme Moebius qui fait l’objet d’une somptueuse exposition à la Fondation Cartier à Paris oubliant un nouvel ouvrage indispensable sur l’œuvre du génie de la BD, Moebius Œuvres les années Métal Hurlant édité par les Humanoïdes Associés. Sophie Bogrow demande à Loisel et Tripp s’ils réussiront à achever Magasin Général en 8 tomes… Lise Benkemoun révèle comment le maître de l’érotisme italien aurait pu être choqué par le script de Jodorowsky dans son nouvel opus des Borgia. Paul Giner recueille les propos d’Isabelle Dethan sur son nouvel album du Tombeau d’Alexandre. Enfin Bertrand Dicale va à la rencontre de Marguerite Abouet, auteure d’Aya de Yopougon (Gallimard- Bayou).
Et sinon, le magazine propose son avis sur 35 albums avec notamment « Alix ; la résurrection, enfin ? ». Il liste les 71 albums à paraître en décembre, les festivals et les expositions. Jean-Michel Ponzio donne son avis sur le Garage hermétique de Moebius tandis que Florence Cestac explique son intérêt pour la peinture de François Boucher. Pour la sortie du film adapté des Petits Ruisseaux, Pascal Rabaté a encore les honneurs du journal. On revient aussi sur les dix ans de Juanjo Guarnido passés aux Studio Disney à Montreuil. Décidément, il y en a pour tous les goûts. Il ne faut pas s’en priver.