Cette fois, je crois bien que c'est l'amour fou, et que c'est la bonne. Voilà six mois que j'utilise au quotidien ma Musicman Stingray 5, et pour dire les choses de façon directe (bien qu'un peu crue), je ne débande pas. Et depuis mercredi après-midi, où je l'ai ramenée de chez le luthier parfaitement réglée et bichonnée, c'est encore plus passionnel.
C'est fou ce qu'un super réglage change sur une basse. Cela redonne bien sûr du confort, mais aussi cela améliore encore le son, et donc globalement c'est un vrai bonheur de jouer. Le bois, ça travaille, notamment l'érable dont le manche est fabriqué. Ne serait-ce que le fait d'aller s'installer, l'été, en après-midi, pour un concert. La basse est sur scène et la scène est en plein soleil. Puis le soleil se couche, un peu de fraîcheur et souvent d'humidité apparaissent dans l'atmosphère. Ajoutez à cela les machines à fumée (qui en réalité fonctionnent à la vapeur d'eau), multipliez tout cela par 20 dates dans l'été, et à la fin de la saison votre basse est bonne pour un réglage.
Mais c'est le résultat qui compte. Et là, le résultat est au top. Elle est comme neuve. Je l'aime. Je l'aime d'ailleurs tellement, que comme le font pas mal de musiciens, j'ai décidé de lui donner un prénom : Laila (pour ceux qui se demanderaient pourquoi ce prénom, voir ici).
:
Jeu de briques
Snake
Pacman
Bubble