Dans le dernier post de son blog, Marylène Delbourg-Delphis analyse « The Dragonfly Effect » (« l’Effet Libellule » en français) de J. Aaker et A. Smith, paru en septembre. Le livre vante le pouvoir des médias sociaux comme vecteurs de transformation sociale. Un exemple : Sameer Bhatia et Vinay Chakravarthy, deux jeunes personnes atteintes de leucémie (décédées en 2008). Leur combat (virtuel, car relayé sur des médias sociaux comme Facebook, Google Docs, Youtube) a permis de changer les mentalités et de doubler le nombre (réel) de Sud-Asiatiques inscrits au Programme National de Don de Moelle.
Seul bémol du livre, selon l’auteure du post : la campagne d’Obama présentée comme l’exemple parfait de l’ « Effet Libellule ».
Or pour Marylène Delbourg-Delphis, qui a donné les éléments décisifs pour comprendre la victoire d’Obama dans sa préface à « Tribus », de Seth Godin, le lien dialectique entre Obama et ses électeurs a été rompu. Le rapport de proximité et la mobilisation sur le terrain que le président et son équipe avaient su instaurer à travers une utilisation innovante des médias sociaux n’auraient pas franchi le cap de la période post-électorale – ce qui expliquerait l’impopularité du président Obama. Un battement d’ailes trop éphémère, donc… Pour mieux comprendre « l’Effet Libellule », lire le post en anglais de Marylène Delbourg-Delphis.