Le gardien du TBHC, Thomas Picavet nous livre ses sensations sur la première partie de championnat et les trois prochains matchs : Reims, ce samedi 4 décembre à la Patinoire de Blagnac et Mulhouse par deux fois.
Les bélougas se préparent pour la fin des matchs allers avec enthousiasme. Il y a de quoi après ce début de saison parfait pour des promus. Thomas Picavet, gardien du TBHC, revient avec nous sur ce début de saison, la défaite contre Nice et les prochaines échéances. Rencontre.
Le weekend dernier, les bélougas se sont inclinés à Nice (4-3) après les tirs au but. Une défaite difficile à digérer ?
Oui, difficile à digérer surtout après les tirs au but. Ce n'était pas une réelle partie de plaisir. Certains disent qu'on aurait du gagner ce match car on menait 2-0. Donc, ça reste dans un creux de la tête. Mais bon, on a ramené un point de chez un concurrent direct. Personnellement, je suis déçu d'avoir perdu comme ça mais je m'en satisferai quand même.
Après un excellent début de saison, le maintient est toujours la priorité du club ou vous visez plus haut.
On reste sur le maintient. Rien n'est fait. Mais comme contre Nice, il y a des équipes où on doit chercher à prendre les points. Malgré notre bon début, on doit se focaliser sur le maintient. Contre nos concurrents directs, il est clair qu'on doit prendre un point minimum pour être sûr de ne pas trop marquer le pas dans le futur.
Le TBHC a connu trois semaines difficiles : défaite à Anglet, contre Neuilly-sur-Marne et puis à Nice. Ça attaque le mental ?
Quand on y repense à Anglet on ne s'attendait pas à prendre 6-1. Contre Neuilly-sur-Marne, on s'est rassuré sur le jeu. On n'a pas fait pâle figure. Faut savoir que l'objectif clairement affiché de Neuilly-sur-Marne est la montée en Magnus. Certes on a perdu 4-1, mais on peut toujours faire mieux. Et puis, il y a la défaite à Nice. On savait depuis le début que les mois de novembre et décembre seraient difficiles. Notre bon début de saison nous a quand même permis de prendre des points. Certes, ça attaque le moral, mais il n'y a pas le feu au vestiaire.
A ton niveau, tu as connu plusieurs étapes du TBHC et notamment la montée la saison dernière. Après 3 mois de compétitions, quelles sont les grandes différences entre la D2 et la D1 ?
Il y a de grosses différences. Sans prétention aucune, l'an dernier j'avais des matchs où je pouvais me reposer. Sur les 18 matchs de saison régulière, il y en avait où tu pouvais récupérer. Cette saison, impossible. J'ai l'impression d'avoir joué une saison entière. Une grosse saison à 200%. Ça va plus vite, on doit se battre à longueur de match sans baisser d'intensité. Il n'y a pas de petites équipes en D1.
Samedi, vous recevez Reims à la Patinoire de Blagnac. Tu peux me parler des Phénix ?
Ils ont deux joueurs dans le top 5 des pointeurs. Et clairement, ils visent le podium. Le weekend dernier, Reims a pris une volée contre Neuilly-sur-Seine. Donc faudra faire attention à leur sursaut d'orgueil ce samedi. On connait nos qualités, on doit pouvoir faire jeu égal pendant 60 minutes. Et, être capable de gagner. Tant qu'un match n'est pas joué, il n'est pas perdu. On va mettre de l'intensité et encore plus devant les 1400 supporteurs présents. On va se défoncer.
Avant la trêve, il y a la double confrontation contre Mulhouse. Mal en point au classement, ils reviennent bien dans la course.
Ils ont connu des problèmes défensifs en début de saison avec des licences qui n'arrivaient pas. Aujourd'hui ils ont recruté plusieurs joueurs étrangers. 10 au total. Maintenant, ils recollent. C'est une équipe du même acabit que Bordeaux, Montpellier ou Reims. L'objectif est simple, on doit arriver à 14 points à la trêve. Ce n'était pas notre objectif, mais c'est une bonne perf'.L'an dernier, le maintient s'est joué à 18 points. C'est donc quelque chose de faisable sur les 13 prochains matchs. On doit prendre un point minimum contre Mulhouse. Et donc bien clôturer la phase aller.
TBHC - Reims, samedi 4 décembre à la Patinoire de Blagnac à 18 heure.
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