L'info serait passée inaperçue, si une dépêche AFP, passée "en bref" dans les pages nationales du Quotidien du jeudi 2 décembre, n'avait attiré notre attention. "Les universités de la Réunion et de Perpignan, candidates au passage à l'autonomie budgétaire et des ressources humaines au 1er janvier 2011, n'accéderont pas à ces responsabilités, a affirmé hier le ministère de l'Enseignement supérieur", résume lapidairement l'agence de presse. La Réunion devait faire partie des 24 heureuses élues sur les 83 universités françaises, accédant à une autonomie leur permettant de gérer leurs biens propres et leur personnel. Le président Rochdie s'en était réjoui. Pas de raison invoquées, sinon que les deux universités avaient reçu "un avis défavorable du ministère", les conditions pour un passage à l'autonomie n'étant "pas réunies". Bon, ça a du merder sévère à l'université pour que le ministère ne donne pas son agrément. A moins que ce ne soit Jean-Paul Virapoullé qui, alerté par le mot "autonomie", et craignant un mauvais coup de Paul Vergès, qui aurait décroché son téléphone pour exiger de Paris le retrait de ce projet contraire à l'intérêt des Réunionnais...