Une très sérieuse étude de la London School of Economics (LSE) met en corrélation le moment du sommeil et l’intelligence.
Hum, hum.... Je dors donc je pense moins?
Ou je pense parce que je ne dors pas...
C’est un peu le propos. Les noctambules tendent à des activités plutôt créatrices tandis que les couche-tôt seraient plus... disons... terre à terre.
La nuit ne porterait donc pas conseil à en croire la LSE qui du coup, remet sérieusement en cause l’intelligence de Proust qui «longtemps, s’est couché de bonne heure»....
L’exemple cité par l’étude reste assez basique. Voire carrément discutable. Les Gaulois, peuple guerrier s’il en est, se couchaient avec les poules pour se réveiller à l’aube. Les Romains, les Grecs et nous autres, peuples civilisés, prolongeons volontiers nos soirées de débats, de dîners et d’interminables discussions.
Question de QI? Reste à le prouver.
Mais les oiseaux de nuit, moi la première, seront ravis d’apprendre qu’ils sont plus intelligents que leurs copains diurnes...
Une dernière chose, toujours selon l’étude: mieux vaut une bonne grasse mat’ plutôt qu’une courte nuit. Ce sont les ados qui vont être contents de la nouvelle. Et mes partenaires de coinche. C’est décidé. J’arrête de dormir, ça rend con.
Enfin moi, ce que j’en dis...
Fanny Lesguillons