Mrs Good : folk-rock des sixties version moderne

N’ayons pas peur de commencer cette chronique en disant que oui nous aimons Mrs Good.Ne nous méprenons pas, Mrs Good, comme son nom ne l’indique pas, c’est un groupe de mecs. Quatre mecs, très barbus et chevelus qui distillent une folk assez surprenante qui pourrait arriver tout droit des sixties. Pourtant, on vous assure MRS Good est bien de notre temps, mais leur musique est tellement intemporelle qu’elle peut parfois faire penser à Crosby Still & Nash…en version plus moderne. Alors pourquoi appeler son groupe Mrs Good ? Quand on lit la bio, on se dit qu’ils doivent être un peu frappa-dingues ces quatre mecs… Jugez plutôt : « Mrs good est une femme, est toutes les femmes… séductrices, prédatrices, joueuses, envieuses, aimantes, aimées, perdues ou au final enfermées qui rêvent à la perdition érotico-sensuelle ».

Mrs Good c’est donc quatre mecs. Il se murmure qu’entre eux c’est une véritable histoire d’amour qui les lie. Ça tombe bien, c’est de ces liens-là que naît les meilleurs chansons. Parole de nous, c’est de la très bonne came. A l’origine, ils n’étaient que trois : Arthur, Stéphane et Sacha. Très vite ils seront rejoints par Edward : Madame est au complet, l’histoire peut commencer. Ils enregistrent durant l’été 2009 leur premier maxi « THE WOMAN OF MANY DREAMS ». Les titres paraissent petit à petit sur la toile. C’est un à un que ces derniers sont mis en ligne, et ce depuis la rentrée 2010 à raison d’un titre par semaine. Mrs Good est une coquine elle ne dévoile pas tout ses secrets d’un coup…Histoire de laisser planer un mystérieux voile, et surtout une belle façon de susciter l’excitation et l’attente du public.

Toi, lecteur tu demandes qu’est ce que ça donne Mrs Good ? Imagines-toi : un peu de guitare folk, un soupçon de rock-bluesy, des voix qui se marient et s’entremêlent en parfaite harmonie. Les parisiens osent tout, et ne s’enferment pas dans un style prédéfini : à bas les étiquettes, Mrs Good est une parfaite amante qu’on veut aimer(et qu’on aime!) et qu’on ira voir au Bus Palladium le 17 décembre prochain.

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