Pour ce monde imparfait, où la vie se dessine,
Sur des êtres semblables d'un univers maudit,
Dont l'orgueil étranger que la peur contamine,
Dans un cosmos lointain que le soleil brunit.
Les nuages suspendus comme des lettres ambrées,
Eclairées dans le ciel par des luttes infâmes,
Dans ce sol envasé où la noirceur sans âme,
Émaillera de sang les derniers condamnés.
Une galaxie perdue où l'homme et son reflet,
Ni meilleur ni moins bon, d'une cruauté glacée,
La pâleur de son coeur que la folie murmure,
Quand il tue ses amis, qu'il détruit la nature.
Un astre étoilé où la foi souveraine,
Mélangera le sang de notre humanité,
Sur le récif moiré d'une douceur lointaine,
Un astre étoilé où la foi souveraine,
Mélangera le sang de notre humanité,
Sur le récif moiré d'une douceur lointaine,
Se fermera le livre de cette éternité.