Après avoir entendu parler d'Ellis en large et en travers, aussi bien qu'en mal ou qu'en bien, chez vous, j'ai fini par me décider...
Le moins que l'on puisse dire c'est que ça ne laisse pas indifférent....
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La gloire, l'argent, les femmes, les hommes, l drogue... Avec son premier roman, Moins que zéro, publié alors qu'il n'avait que vingt et un ans, Bret Easton Ellis a tout eu. Et en grande quantité! Mais au bout de deux décennies d'excès, de succès et de controverses, l'écrivain tente enfin de s'asagir et de menier, avec épouse et enfants, la vie rangée d'une banlieusard chic. Or, une série d'évènements inquiétants et inexpliqués viennent bientôt renverser ce fragile équilibre matériel et mental : une poupée qui parle, une maison qui déraille, des enfants qui disparaissent et le fantôme de Patrick Bateman, le tueur d'American Psycho qui rôde... Bret Esaton Ellis croyait pouvoir échapper à ses démons : il ui faudra d'abord les combattre...
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Il est très difficile de résumer ce roman, et je ne parle même pas d'en donner un avis.... Rient de très tangible sur quoi s'appuyer, tant ce livre laisse un souvernir étrange sur lequel on ne sait s'appuyer.
Pour ma part, je ne connaissais rien d'Ellis, et n'avais rien lu avant. J'ai découvert son nom au hasard de la blogosphère et ai été tentée. Pourquoi celui-ci ? Je dirai radinement qu'il était bradé lorsque je suis tombée dessus. Ca n'a pas été le seul argument néanmoins ; d'après ce que j'avais pu lire chez vous, il me semblait celui qui pourrait se lire le plus facilement, ou du moins le moins difficilement. Et pour cause, par de tueur en série dans cet opus ci.
Bref, ça aura été une lecture très intéressante. Le moins que l'on puisse dire est qu'Ellis a un style très particulier que je n'ai cessé tout au long de ma lecture d'admirer. En dehors de ce que peuvent véhiculer les mots, j'ai eu un réel plaisir à parcourir le livre...
Pour le reste, je suis malheureusement assez rationnelle. Ce qui n'est absolument pas incompatible avec une passion pour la SF ou la Fantasy : je vous vois venir. Les lectures de l'imaginaire sont des lectures de l'imaginaire. Point. C'est faux, et c'est peut être même pour ça que ça me plaît. Mais j'ai nettement plus de mal quand tout se mélange. Or ici nous avons ici affaire à une autobiographie romancée, dans laquelle donc tout n'est pas vrai ; et pour couronner le tout, chassez le surnaturel, il revient au galop, autrement dit, tout devient encore plus embrouillé et embrouillant. Qu'on ne s'y trompe pas, c'est l'effet recherché. Recherché par un auteur qui, si l'on ignore ce qu'il consommait lors de la rédaction de ce roman, ne se cache pas d'en avoir rédigé d'autres dans des circonstances pour le moins illégales quant à sa consommation personnelle.
Le personnage principal-écrivain étant donc, soit drogué soit alcoolisé, et au moins dans son roman, pris au milieu de déboires psychologiques relativement inquiétants, je ne vous parle pas de l'ambiance de fond...
Difficile aujourd'hui de résumer mon opinion sur ce roman. Tout ce que je peux dire, c'est que je l'ai dévoré, ce qui dénote au moins une très grande fascination pour le récit. Le style comme je l'ai dit est excellent. Pour le reste, les personnages et leurs comportements, la plupart sont imbuvables et plutôt monstrueux chacun dans leur genre. De toute façon, on ne s'imagine pas que ça soit un roman destiné à "plaire" au sens propre du terme. A déranger oui, et pour le coup c'est plutôt réussi. Même si la fin termine sur une note plutôt triste qui m'a vraiment touchée.
En fait, le mieux à faire avec ce roman c'est de lire et de se faire une opinion (c'est tout le temps le cas, mais là quand même un peu plus!!)