Écrit par Le Jour
Jeudi, 02 Décembre 2010 15:11
éééééçééééééééàéé
Les cérémonies marquant le cinquantenaire des forces armées et de défense nationales pourraient finalement se tenir le 7 décembre prochain.
De source proche de l'état-major des armées à Yaoundé, le haut commandement militaire a ordonné
aux différentes unités de « se mettre en mouvement », pour participer à la fête qui va se tenir dans le chef-lieu de la région du Nord-Ouest. « Nous avons effectivement reçu un message porté du haut commandement qui instruit les différentes unités et les responsables concernés de prendre toutes les dispositions nécessaires pour faire le déplacement de Bamenda », a reconnu un officier supérieur de l'armée de l'air en poste à Douala. Ce dernier a affirmé qu'il avait fort espoir, que « cette fois sera la bonne ».
En effet, plusieurs hauts gradés de l'armée affirment qu'au moins trois messages portés ont été émis par le passé, fixant la date de départ des troupes et des chefs militaires pour le Nord-Ouest. « Mais les rendez-vous ont été chaque fois reportés, sans autre avis ». Initialement annoncée pour se tenir du 29 au 30 novembre dernier, la célébration du cinquantenaire des armées a été reportée pour les 2 et 3 décembre, en raison du voyage du chef de l'Etat Paul Biya en terre libyenne pour le sommet Europe Afrique. Peut-être y a-t-il de bonnes raisons de croire que la date du 7 décembre sera irrévocable. L'annulation du voyage du président de la République, en vue de participer au cinquantenaire de la République centrafricaine, est un indicateur des préparatifs qui vont bon train à Yaoundé et Bamenda. Mais selon nos sources, il reste à savoir si Paul Biya sera présent à Bamenda, au cas même où la date du 7 décembre restait inchangée.
Le Jour a appris qu'une mission de reconnaissance de la direction de la Sécurité présidentielle qui s'est rendue à Bamenda le week-end dernier, a fait un constat amer : la tribune officielle devant accueillir les hôtes de marque était toujours en chantier. Une autre mission devait se rendre à Bamenda ce matin. Après quoi, l'on serait fixé sur l'état des lieux et des moyens d'accueil.