Harry Potter et les Reliques de la Mort – Partie 1

Critique Film : Harry Potter et les Reliques de la Mort – Partie 1 (Harry Potter and the Deathly Hallows – Part 1), réalisé par David Yates, d’après le roman de J.K. Rowling, avec Daniel Radcliffe, Rupert Grint, Emma Watson… sortie cinéma 11/2010

Tant attendu, le premier volet de la fin des aventures de Harry Potter est une réussite. C’était pourtant loin d’être gagné d’avance. Surtout parce que son réalisateur est David Yates, déjà aux commandes des deux précédents épisodes, dont Harry Potter et le Prince de Sang Mêlé (Harry Potter and the Half-Blood Prince) que personnellement je considère comme un désastre.

Finalement, Harry Potter et les Reliques de la Mort – Partie 1 s’impose comme le plus qualitatif de tous les films mettant en scène l’apprenti sorcier. L’adaptation est minutieuse, assez pour retranscrire l’ambiance plus sombre et moins convenue de l’œuvre originale. Plongés dans une attente longue et oppressante, le trio de tête Harry, Ron et Hermione se cache des terribles Mangemorts à leur recherche tout en essayant de percer le secret des Horcruxes afin de les détruire un à un et vaincre Voldemort. La réalisation est cette fois aboutie, parfois même osée, ponctuée de scènes d’action prenantes et agrémentée d’effets spéciaux mesurés. Un humour fin vient déglacer l’esthétique froide des décors grandioses et apporte une maturité inattendue à l’ensemble. Jamais l’univers de J.K. Rowling n’avait été aussi palpable. Même le jeu de Daniel Radcliffe semble progresser, malgré qu’il faille toujours compter sur la présence des autres acteurs autour pour adhérer à son personnage.

Certaines facilités sont accordées pour faire progresser l’histoire et il est fort probable que certains se laisseront gagner par l’ennui quelques instants, mais Harry Potter et les Reliques de la Mort – Partie 1 reste l’épisode le plus abouti scénaristiquement et visuellement, aussi le plus proche psychologiquement et émotionnellement des trois héros. Il ne reste qu’à espérer que la suite s’inscrive dans la même logique.

7/10