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Etre l'acrobate de sa vie

Publié le 02 décembre 2010 par Valabregue

masque  Sloterdjik in Nouvelles Clés (cité par à l'école du possible) — 02/12/2010

Si Nietzsche parle de nihilisme, c’est qu’il a compris, qu’au fond des choses, on trouve le hasard. Et l’on voit se profiler la tyrannie du hasard. Alors que toute la fin  du vingtième siècle, on s’est battu pour s’affranchir de cette tyrannie.

On peut à n’importe quel moment faire une rencontre qui réoriente notre vie. C’est pourquoi l’auteur estime que le tournant de notre époque c’est que les hommes au lieu de se considérer comme des mortels se regardent comme des naissants.
Il devient  alors nécessaire de concevoir une humanité dont les ressortissants expriment leur volonté de venir au monde jusqu’au bout.

L’idée d’Heidegger de l’homme « jeté » dans le monde a fait son temps.

 Aujourd’hui nous sommes suffisamment informés pour savoir qu’il est possible de ne pas faire de nos maladies somatiques et psychologiques un héritage obligé pour ceux qui nous suivent.

On peut aussi interrompre le destin en supprimant la surproduction humaine.

Lorsque les femme iraniennes limitent à deux les naissances elles privent l’Etat de croyants futurs, capables de se sacrifier dans une guerre sainte.

Pourquoi la France a abandonné l’idée de révolution vers 1880 c’est qu’elle a été le premier pays a pratiquer le principe de la famille à deux enfants.
Pour les classiques de la sociologie, il y a d’un côté la communication et de l’autre le travail, pourtant il y a une troisième activité : « l’exercice ».
Celui qui s’exerce, élabore sa propre forme. L’être humain ne peut pas ne pas faire d’exercices. Ou répéter consciemment ou se laisser avoir par ses habitudes.
Les habitudes passives ne sont que des exercices inconscients des dépendances ou des obsessions.
La culture personnelle c’est la volonté de libérer l’acrobate en soi.
Sa prophétie c’est que d’ici vingt ans las sociologie ne parlera plus guère du travail ou de la communication mais de ce groupe d‘activités que nous appelons exercices.

Etre c’est être en forme. Qui ne peut qu’être le résultat d’un système de bonnes habitudes.

Et le début de toute sagesse consiste dans le choix de l’entraîneur.

A un moment on comprend qu’on ne peut pas s’entraîner seul.

Faites donc des exercices d’amitiés , des exercices d’espoir des exercices de savoir, des exercices de coups de téléphone à ses parents enchantés.

C’est exactement le programme du livre

« Mener sa vie » qu’il est temps d’offrir massivement pour Noël, puisqu’il s’agit du premier livre grand public d’écologie personnelle.


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