L’Espagne a annoncé de nouvelles mesures visant à réduire son déficit, dont la privatisation partielle de la loterie nationale et de la société des aéroports, et l’arrêt d’une mesure spéciale d’aide aux chômeurs de longue durée.
L’Espagne, dont les coûts d’emprunt ont flambé sur les marchés, cherche à convaincre les investisseurs qu’elle n’aura pas besoin, à terme, de recourir à une aide internationale. L’écart de rendement entre le titre de dette obligataire espagnole à dix ans et le Bund allemand de référence a atteint un record depuis la création de l’euro .
Bien que sortie de la récession au début de l’année, l’Espagne, quatrième économie de la zone euro, peine à convaincre de sa solidité. La fragilité des finances de ses régions autonomes, celle de certaines de ses banques lestées de crédits immobiliers toxiques et lourdement exposées au Portugal, alimentent aussi les craintes de voir le pays demander une aide financière.