Or donc, voici ce qui fait le tour de l’Internet, y compris du Journal Télévisé.
Une nouvelle fanfaronnade de Nicolas Sarkozy.
Un bonbon à sucer.
Je cite :
«Je suis là pour deux mandats, pas plus», a lancé le président de la République à la trentaine de députés et sénateurs UMP qu’il recevait dans le salon vert de l’Elysée. «Après, ce sera la dolce vita», a-t-il ajouté.
Croustillant, non ?
On comprend que ça occupe copieux les rédactions. Tellement c’est énorme !
Tellement c’est Sarkozy, surtout.
Car, en vérité, tout ça, c’est de la com’. Du Sarko pur sucre.
L’aime bien, cet homme-là, donner aux « commentateurs » des os à ronger, tant il sait qu’ils vont mordre et plutôt deux fois qu’une. Que sa petite saillie va être diffusée auprès d’un public qui, disons-le tout net, est friand de ce genre de régalade. A la Gala ou Voici. Soit, bien loin de la « real » politique. L’a beau geindre, l’électeur, ce genre de tirade, c’est sa « came ». Et Sarko le sait bien, malin comme trois singes capucins qu’il est.
Oui mais, il a (nous) déjà fait le coup. Et je m’en souviens. Ah ça oui ! Même que je m’étais dit, y’a grosse, énorme anguille sous roche.
Souviens-toi, Barbara, c’était un mercredi 28 juin 2006.
Le procédé était quasi le même.
Une vingtaine de privilégiés qu’on met dans la confidence ; en réalité, des godillots dont on sait qu’ils ne mettront pas vingt-quatre heures à diffuser la « bonne nouvelle ». L’os à ronger. Le bonbon à sucer.
Et je savais bien qu’un jour, ça me servirait, tellement je le connais l'animal politique, le petit futé de l’Elysée.
Je l’avais gardé sous le coude, au cas où il récidiverait.
Or donc, pour ceusses qu’auraient déjà oublié (sport national, n’est-ce pas, que le trou de mémoire) ce que c’est la com’ à la Sarko, voilà à quoi ça ressemblait :
Alors vois-tu cette histoire de « dolce vita » ces « deux mandats, pas plus », tout ça, c’est juste pour amuser la galerie, les journalistes et les nigauds. Ça vaut pas tripette.
Quand bien même ne pourrait-il pas, selon la Constitution, « faire plus » que deux mandats.
C’est uniquement pour se rendre sympathique auprès des uns, faire marronner les autres. Comme toujours.
Donner de la voile à sa cote de popularité branlante. Un peu, aussi.
Faire parler de lui, surtout.
Bref, c’est un piège à touristes, à badauds et autres gogos.
C’est gentil, m‘sieur, mais on a déjà donné.
Next please …