Je me suis vêtue de ta transparence,
Erré dans mon abondance,
Perforé le creux de ta bouche
Semée de tes parfums farouches.
J'ai teinté mes blessures hâtives,
Du chagrin de mon âme captive.
De mes entrailles désertées,
J'ai vu mon esprit s'émietter.
De mes mains orphelines,
J'ai vu mes larmes se mirer dans tes rivières abyssines,
De mon corps lésé illuminé de douceurs enfantines,
J'ai ôté d'un geste fiévreux
Le feu qui anime mes sombres aveux.
FELLAHI Salma
Novembre 2009