Adapté d’une fausse bande-annonce présentée avant Planète terreur, « Machete sort » enfin sur le vieux continent (2 mois après les USA).
L’histoire débute au Mexique et met sans attendre le spectateur dans l’ambiance. Machete un représentant de l’ordre chevronné a pour mission de sortir d’un guêpier de camés une jeune fille soit disant prise en otage. A l’aide de sa machette, il tranche tous ce qui dépasse dans un grand bain d’hémoglobine. Ayant finalement secouru la belle, nue dans une chambre miteuse, celle-ci prévient son boss a l’aide d’un téléphone portable tout droit sortit de son vagins Ce boss (Steven Seagal) chef de la pègre locale décapite comme une vulgaire truie, la femme du mexicain.
Trois ans plus tard, immigrée clandestin au Texas, Machete vit de boulots minables réservés aux mexicains. Michael Benz (Jeff Fahey) lui propose alors de descendre le sénateur McLaughlin (Robert De Niro) pour la modique somme de 150 000$. Évidemment le Machete se fait doubler et se trouve coincé dans une machination mêlant trafiquants de drogue et mafieux. Assoiffé de vengeance, Il va croiser la route de 2 donzelles, la sublime Sartana, une femme flic anti-immigration (Jessica Alba) et la tout aussi agréable Luz (Michelle Rodriguez) chef d’un réseau de passeurs.
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Inspiré des films de Séries B, Machete se situe parfaitement dans la veine de la saga Grindhouse et des films d’exploitation des années 70.Comme pouvait l’être Planète terreur le précédent film de Robert Rodriguez , Machete est un très bon divertissement pour peu que l’on soit un homme, que l’on apprécie les têtes coupées sanguinolentes, l’humour gore et les jolies filles. Le film prend clairement le parti pris du « grand n’importe quoi » ce qui s’avère au début du film franchement drôle devient au fil des minutes redondant voir lassant. Malgré une approche sociale liée à l’immigration clandestine, on peut donc clairement regretter le manque d’écriture de ce film qui n’atteint pas selon moi la performance réalisée par Planète terreur : faire du drôle avec du gore tout en gardant le spectateur scotché sur son siège.