Depuis les révélations de Wikileaks sur l'espionnage du camp américain envers le couple présidentiel, la présidente Cristina Kirchner n'a fait aucun commentaire.
Mais aujourd'hui, c'est son chef de cabinet, Anibal Fernandez, qui sort du bois. Pour lui, les documents de Wikileaks ne sont pas le problème du gouvernement argentin: " C'est celui des Etats-Unis, pas le notre. Je ne tiens pas à parler de cette stupidité," a t-il commenté sur Radio 10. Pour Fernandez, inutile de rajouter de l'huile sur le feu: " Si ce qui s'est passé il y a 2 ans avait eu des conséquences, alors nous aurions considéré autrement ces révélations."
Fernandez fait référence à un document signé en 2008 par Thomas Kelly, chargé d'affaires à l'ambassade des Etats-Unis. Dans ce document, Kelly affirme que Fernandez est lié à un vaste trafic de drogue. "Je serai très déçu d'apprendre que Kelly a vraiment écrit ça. J'ai des doutes mais si c'est vrai, alors c'est qu'il n'a pas toute sa tête et que sa carrière est terminée," ajoute Fernandez.