Je n'en ai pas fini avec cet abruti de Julian Assange. En fait, ce type, il serait bon comme directeur des programmes de TF1. On avait la télévision poubelle avec en point d'orgue la télé-réalité, mais Assange a doublé les chaînes télévisées avec un nouveau concept : l'information poubelle.
Il faut dire qu'il a été abondamment servi par la presse mondiale dont la médiocrité n'a d'égale que l'indigence de la pensée. Je ne sais pas moi, on aurait pu s'attendre à des analyses diplomatiques et géostratégiques ; à la place, on a eu le droit aux petites phrases et aux bons mots à deux sous. Même pas de la petite diplomatie.
Cet illuminé d'Assange a promis la crise cardiaque à Hilary Clinton et la presse, bêtement, avec un remarquable bêlement choral, a titré sur le désastre diplomatique attendu, comme ne cessait de le beugler avec arrogance Assange.
J'avoue que je ne comprends pas ce qui ennuie les USA. Il n'y a rien dans les publications de wikileaks. Le seul fait qui me paraît vraiment fâcheux, à la rigueur, c'est l'ordre donnée aux diplomates américains de traquer ADN, codes et cartes bleues d'autres diplomates ou de fonctionnaires de l'ONU. Après un coup comme cela, on s'y reprendra à deux fois avant de payer la note au restaurant avec eux, ou même avant d'éternuer dans son assiette.
Cela mis à part, il n'y a rien, et la presse est tombée dans le panneau. Je ne sais pas ce qu'il en sera pour les opinions publiques des pays concernés, mais au moins en France, j'ai le sentiment que les Français seront pas dupes et que la scénarisation minable conçue par Assange ne va pas faire long feu.
J'ai trouvé suspect qu'Assange soit accusé de viol au moment même ou Wikileaks ouvrait grand la chasse d'eau. Mais l'individu est tellement mégalomane que je commence à me poser de sérieuses questions sur sa personnalité.
Il ne faut pas oublier que wikileaks est en proie à des divergences importants, et que, certains de ses membres ont récemment quitté l'organisation en dénonçant les pratiques autoritaires d'Assange.
La transparence est une exigence de la démocratie, mais elle s'accompagne d'un corollaire important : la responsabilité. Une dimension éthique, en somme. Transparence sans conscience n'est que ruine de l'âme, pour plagier un bordelais célèbre, le philosophe, médecin et moraliste Michel de Montaigne.