Les températures qui règnent sur Paris ne sont pas favorables aux cardiaques. Claude m'a carrément dissuadée de sortie hier comme aujourd'hui. Mes courses de Noël peuvent encore attendre. Je reste donc calfeutrée à la maison. La neige n'est pas encore intervenue de façon aussi spectaculaire à Paris que dans le centre et l'est de la France....Notre jardin riquiqui est tout saupoudré de sucre glace. Je dois toutefois faire amende honorable : j'ai fustigé la nouvelle ordonnance du massif végétal de notre cour, mais il n'est pas si vilain tout de même, même en hiver.
Je ne m'ennuie pas pour autant car je me suis attelée à une tâche cent fois repoussée. Jacqueline Briot, dont l'histoire ou plutôt celle de Pierre son mari, a été racontée par Claude dans une rubrique de ce blog, avait laissé une autobiographie succincte en 1994. Manuscrite.
Je devais faire ce travail et en fait j'y trouve beaucoup de plaisir et de l'émotion puisque, à partir de 1971, nos vies se croisent. J'ai déjà retranscrit 21 Pages. Mon seul apport consiste à chapitrer le texte écrit d'une main vigoureuse, sans une seule faute d'orthographe ou de syntaxe, difficile à déchiffrer parfois, surtout les noms propres que je crains d'estropier. Je vais aussi rechercher des images d'archives, et je reviendrai avec un mini feuilleton. Reste à lui trouver un "bon" titre....