Ca y est ! Les actionnaires des deux firmes ont enfin accepté la fusion des deux compagnies aériennes, la première étant la compagnie nationale aérienne britannique, et la seconde celle de l’Espagne. Les deux compagnies avaient signé cet accord début avril 2010, (les fiançailles s’étant déroulées en novembre dernier) et l’achèvement de cette fusion vient d’avoir lieu avec l’approbation des actionnaires.
Le holding « International Airlines Group (IAG)» est né. Il s’agit à ce jour de la troisième compagnie européenne en terme de chiffre d’affaire derrière Lufthansa (Allemagne) et Air France-KLM (France). Ce nouveau géant aérien sera mis en service en janvier et aura son siège à Londres. Son chiffre d’affaire est pour le moment estimé à 15 milliards d’euros pour près de 60 millions de passagers par an et 200 destinations. Pas étonnant donc que le président d’Iberia, Antonio Vasquez, se réjouisse. Ce dernier a en effet déclaré avant-hier (29 novembre 2010) : «il s’agit d’une opération très fructueuse pour tous parce qu’elle apportera beaucoup de valeur aux activités des deux compagnies et permettra de parvenir à d’importantes synergies« .
A ce stade, nous savons déjà qu’il y aura un échange d’actions de 55% du capital du nouvel ensemble aux actionnaires de British-Airways contre 45% à ceux d’Iberia, tout ceci étant fait à l’image de leur poids boursier respectif. Mais British Airways et Iberia ne se contenteront pas de cet accord et continueront également à voler sous leur propre enseigne.
Retour quelques années en arrière…
British-Airways et Iberia ont connu de grosses pertes à cause de la fin du soutien des Etats et de la concurrence des vols à bas coûts (vols low-cost) sur les courts courriers.
Mais fort heureusement, voilà enfin les beaux jours qui reviennent. La stratégie des deux compagnies aériennes peut être ainsi résumée « grossir pour ne pas mourir ».
M.C.