Les homosexuels risquent d'être les bouc-émissaires d'une campagne persistante entre les autorités kényanes et certains opposants autour de la nouvelle constitution du pays adoptée en août 2010.
De plus, un recensement réalisé en août 2010 mettait en relief que la population kényane était également répartie entre hommes et femmes.
Le Premier ministre, qui est aussi membre du Parlement en conclut par conséquent, qu'il "n'y a pas de besoin" pour l'homosexualité.
Ces propos sont particulièrement inquiétants pour les gays et les lesbiennes kenyans.
Des opposants au Premier ministre et au Président ont soulevé pour les décréditer, que la nouvelle Constitution contenait des articles laissant penser que les mariages homosexuels et l'avortement seraient tolérés.
Raila Odinga prétend même être "un cousin" de Barack Obama.
Et, lorsque l'Ouganda voisin a avancé le projet d'instaurer la peine de mort pour les homosexuels, Barack Obama avait qualifié le projet d'"odieux".
Le Président Barack Obama saura-t-il à nouveau prendre la parole pour dénoncer le sinistre projet de son "cousin"?
Déjà, en début d'année 2010, dans la ville côtière de Mtwapa, cinq hommes soupçonnés de participer un mariage homosexuel symbolique avaient été arrêtés après un véritable début de lynchage de la part de la population.
Cette violence est le plus souvent fréquente, souvent incitée par les pouvoirs religieux et leurs discours homophobes.
Renforçant cette haine, de plus en plus de pays d'Afrique renforcent les lois de plus en plus répressives envers les homosexu(le)s.
Seigneur, protège la liberté d'aimer tel(le)s que nous sommes.